
Il est parfois des idées simples qui président à la réalisation d’un projet tel que nous l’avons construit cette année : une unique aspiration au partage de la beauté, poussant à provoquer ces occasions si rares où le plus grand nombre est invité à écouter et vivre une expérience qui ne peut que le rendre plus heureux, plus intelligent ; une promesse donc de lendemain meilleur. Les Tons Voisins s’emparent chaque année d’un thème particulier, parfois énigmatique, et l’évidence de ->
Albi décline toutes les formes d’expressions artistiques au fil des nombreux rendez-vous culturels proposés à un large public en toute saison. Ainsi, à l’entrée de l’été, le festival Tons Voisins invite les Albigeois à une douce parenthèse au son des musiques distillées partout dans la ville, en intérieur, en extérieur, dans des endroits aussi inattendus qu’une place, une cour, un parc… Une invitation au partage à l’image de la conception que nous nous faisons de la culture à Albi, ouverte ->
Depuis 1791, les milliers d’ouvrages écrits sur Mozart offrent de bien drôles images. Longtemps le grand public voyait en lui un éternel enfant, une sorte de grand adolescent touchant au sublime par sa seule musique. Aujourd’hui loin de brosser ce portrait d’un prodige naïf ou d’un paria dépressif, les Tons Voisins 2017 proclame Mozart et sa musique comme le véritable seul miracle de l’histoire de la musique occidentale dont l’influence sur la culture occidentale demeure immense, pour toujours, et réhabilitent ->
Merci à tous le artistes pour cette magnifique 10ème édition des Tons Voisins ! Merci au très nombreux public qui a partagé nos vertiges musicaux ! Ils ont fait le festival depuis 10 ans : A Filetta, Abel Quartet, Adrien la Marca, Alain Meunier, Alcazar Memories, Alexandre Gattet, Alexandre Pascal, Alexis Crouzil, Alma, Alma Chamber Orchestra, Anne Gravoin, Anne Le Bozec, Araïk Bartikian, Aurélien Pascal, Béatrice Martin, Benoît Levesque, Bertrand Parisel, Bruno Coulais, Bruno Rigutto, Camille Poul, Carmen Martinez-Pierret, Caroline ->
En 2016, les Tons Voisins fêtent l’amour et le subtil lien entre la passion et la création musicale, l’artiste et son oeuvre. Nos troubadours languedociens dans l’évocation de l’amour courtois l’ont chanté il y a bien longtemps. Le poète-musicien languedocien ne chante pas d’histoire épique, il chante le fin’amor : l’amour profond et véritable qui se manifeste entre un prétendant et sa dame, proclamant l’utilité de la souffrance d’amour, joyeuse et chère souffrance qui est à l’origine de toute joie ->
« La musique est l’aliment de l’amour », disait William Shakespeare. Le thème de l’édition 2016 est merveilleusement bien choisi pour célébrer les dix ans d’amour avec la musique que nous offre Tons Voisins, mais aussi les dix ans d’amour qu’Albi entretient avec son festival ! La musique nous fait ressentir des émotions, nous transporte à travers la passion des artistes qui lui donnent vie. Le festival Tons Voisins nous fait partager cette passion en la mettant au plus proche ->
Orphée et Eurydice, Roméo et Juliette, Tristan et Iseult, Don Quichotte et Dulcinée, Pélleas et Mélisande, Carmen et Don José ? Si nous connaissons tous les noms de ces amants mythiques, c’est aussi parce que la musique a transfiguré ces grandes histoires d’amour en d’inoubliables pages d’opéra. Ce que l’on sait moins c’est que la musique instrumentale est elle aussi porteuse de mots d’amour, elle aussi transfigurée par la passion qui a habité les plus grands compositeurs. Qui d’autre mieux que Mozart, Beethoven, Schubert et Schumann, Liszt, Malher ->
Musique, pouvoir et liberté: telle était la thématique ô combien porteuse de la 9e édition du festival Tons Voisins d’Albi piloté par l’éminent pianiste et très charismatique Denis Pascal. Enfant du pays, Denis Pascal fonde son festival en 2007. Si Tons voisins est d’abord une histoire de famille – toute musicienne et de très haut vol! – c’est aussi une résidence d’artistes, musiciens, comédiens, chanteurs faisant converger leur talent durant près d’une semaine d’un marathon tant musical que d’endurance. Aux quatre jours ->
« Tout art sans exception doit être politique, dans l’acception la plus large de ce terme. Ce qui signifie se pencher sur notre époque en vue de la rendre meilleure et de rapprocher l’humanité du but auquel elle aspire sans le connaître. Plus une œuvre est passionnée, engagée, plus sa faculté d’amender le monde sera grande. L’artiste doit à chaque seconde être conscient de sa mission militante, c’est là son unique vocation ». Klaus Mann, Berlin, 1930, Contre la Barbarie ->